S’exprimant à l’ouverture des travaux, Mme le Ministre Délégué de l'Agriculture et Développement Rural du Cameroun ANANGA MESSINA BEYENE Clémentine a déclaré que la petite agriculture constitue est pour le Cameroun un levier de croissance et de réduction de la pauvreté. Cependant, malgré les efforts consentis par les différents acteurs, les petits producteurs restent exposés à des risques divers. Cet atelier permettra aux petits agriculteurs tirer profits de ce qui se fait ailleurs.
Le déroulement des travaux a permis de mettre en lumière le lien entre la pratique de l’agriculture et les risques y afférant en particulier pour les petits exploitants. En effet, ceux-ci sont vulnérables et tributaires aux incertitudes qui vont de la difficulté d’acquisition des intrants agricoles aux principaux risques climatiques tels que la sécheresse, les inondations, les tempêtes et la grêle. Ils sont également confrontés à des défis importants au niveau pots-récolte, l’accès incertain aux marchés et à la variabilité des prix. Pour y faire face, les outils tels que l’assurance agricole, les systèmes de partage d’information, d’accès aux finances à travers les micro- crédits et de stockage post récolte notamment le warrantage permettent de gérer ces risques et soutiennent de nombreux agriculteurs en Afrique. Il d’ailleurs est prévu que les leçons venant de FARMAF soient transférables.
M. Gedeon E. ONUMAH, Représentant le consortium AGRINATURA a exhorté les participants à prioriser les actions de plaidoyer et à produire des données probantes pour les mettre à la disposition des producteurs. Il a réaffirmé la volonté pour AGRINATURA d’améliorer sa collaboration avec les organisations de producteurs en Afrique.
Son Excellence Mme Elisabeth ATANGANA Ambassadrice Spéciale de la FAO pour les Coopératives présidente de la PROPAC dans son allocution de fin s’est dite satisfaite de la qualité des différentes présentations sur les expériences qui se pratiquent en Afrique. Et elle attesté la détermination de la PROPAC à renforcer le plaidoyer en direction de la CEEAC, de la CEMAC et des gouvernements de la sous région pour accroitre l’élaboration des politiques et des programmes sur la gestion des risques agricoles en Afrique centrale.