
Mike ATANGANA
La politique régionale pour la promotion du genre au sein des organisations paysannes en Afrique centrale
Le processus d’élaboration de la politique genre de la PROPAC a permis d’identifier les enjeux et défis à la prise en compte du genre pour concrétiser sa vision d’une agriculture familiale entreprenante, moderne et durable. (TELECHARGER LE DOCUMENT)
La PROPAC entend contribuer à l’amélioration des rapports sociaux touchant aux femmes, aux jeunes et aux groupes vulnérables ; et s’engage à :
- Influencer les lois, les politiques, les stratégies ainsi que les approches programmatiques régionales et nationales
- Mettre en œuvre des programmes performants dédiés à l’autonomisation des femmes et l’insertion des jeunes et des groupes vulnérables dans les métiers agro-pastoraux
- Doter la PROPAC d’une culture sensible au genre et de collèges nationaux et régionaux performants.
Les principes directeurs devant guider les actions sont, entre autres :
AVIS DE RECRUTEMENT
Titre du poste : Directeur Administratif et Financier
Lieu d’affectation : Yaoundé-Cameroun
Type de contrat : CDD
Rémunération : A négocier
Début de l’exercice des fonctions : 01/08/ 2023
Cadre de partenariat Forum Rural Mondial – Plateforme Regionale des Organisations Paysannes d’Afrique Centrale
Depuis quelques années, le Forum Rural Mondial et la PROPAC parachèvent des contrats de service pour l’exécution des tâches du Secrétariat du FRM dans la région d’Afrique centrale.
Ces contrats s’inscrivent en droite ligne du cadre de partenariat FRM-PROPAC dont l’objectif est d’approfondir la collaboration entre la PROPAC et le FRM, grâce à l’identification et l’implémentation d’axes synergiques de coopération ainsi qu’à la coordination de nos actions respectives visant à défendre l’agriculture familiale en Afrique Centrale. Lire le document
Atelier régional de formation et d’information des organisations paysannes acteurs de l’Afrique Centrale sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine
1. Contexte
La ZLECAf, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2021, a créé la plus grande zone de libre-échange au monde par le nombre de pays participants. Elle consolide un marché d'environ 1,3 milliard de dollars dans 55 pays membres de l'UA dont le PIB combiné s'élève à 3,4 billions de dollars.
L'Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) offre à l'Afrique une occasion unique de déployer son potentiel économique en faveur d'une croissance inclusive et d'un développement durable. Entre autres, il a pour objet de promouvoir la transformation et la croissance de l'agriculture en Afrique et de contribuer à la sécurité alimentaire, ainsi que d'améliorer la compétitivité à travers le développement des chaînes de valeur agricoles régionales et d'encourager les investissements essentiels dans les infrastructures de production et de commercialisation. À travers ses différents protocoles, l'accord sur la ZLECAf aborde le commerce des marchandises (calendriers de libéralisation tarifaire, barrières non tarifaires, règles d'origine), le commerce des services, la concurrence, les investissements et la propriété intellectuelle. Une fois mis en place, il devrait stimuler les échanges agricoles intra-africains, estimés actuellement à moins de 20% du total des échanges agricoles.
En Afrique centrale, l’agriculture joue un rôle essentiel dans le développement économique des Etats. Plus de 60 % de la population de la région vivent en milieu rural et 50 % de la population active travaillent dans le secteur agricole. Le processus du Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA), initié lors du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenu à Maputo en 2003, réorienté lors du Sommet des Chefs d’Etat et Gouvernement de l’Union africaine tenu à Malabo en 2014 (Guinée équatoriale), a renforcé la perspective de transformer l’agriculture de manière à assurer une croissance durable et inclusive en Afrique au cours de la décennie 2015-2025.
Les pays d’Afrique centrale disposent d’orientations différentes dans leurs politiques agricoles, en fonction de leurs niveaux d’urbanisation et de leurs choix stratégiques en matière de valorisation des ressources naturelles. Une caractéristique commune à tous ces pays est le niveau insuffisant de production et de transformation locale des produits alimentaires pour satisfaire les besoins des consommateurs. Une grande majorité des pays de la sous-région dépend largement des importations de produits alimentaires dont les chiffres pèsent énormément sur la balance de paiement de la région.
Cependant, en dépit de sa position géographique et de la complémentarité potentielle en échanges des produits agricoles et alimentaires, l’Afrique Centrale reste l’une des régions les moins intégrées du continent, en termes de flux de commerce intracommunautaire, de mouvement des personnes et d’interconnexion des infrastructures physiques.
Alors que l’intégration commerciale régionale pourrait permettre d’améliorer la disponibilité des produits alimentaires et réduire la dépendance vis-à-vis des importations extrarégionales, la région est très peu intégrée économiquement, avec des échanges commerciaux au niveau régional très faibles (2 % au cours de la période 2015-2017). Les pays de la région échangent principalement avec l’UE (32 % des échanges de la région), les États-Unis (23 %) et de plus en plus avec les économies émergentes (dont la Chine, 16 %).
Les principales contraintes qui freinent le commerce régional des produits agricoles et agroalimentaires sont : a) l’inadéquation de l’offre et des excédents de production, b) l’insuffisance des capacités logistiques de commercialisation, notamment les infrastructures de transport et les marchés transfrontaliers structurés et régulés, et c) la persistance de Barrières Tarifaires et Non-Tarifaires (procédures) au commerce de produits agricoles. La faiblesse des instruments de couverture du risque de change lorsque les échanges s’effectuent entre zones monétaires, constitue également une contrainte importante.
Face à toutes ces contraintes, la PROPAC qui regroupe en son sein les producteurs agricoles de la région, s’interroge sur les enjeux de la ZLECAf et les opportunités qu’offrent un tel marché pour le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique en Afrique Centrale, afin de préparer ses membres à tirer profit de ce gigantesque marché et de contribuer l’économie de la région.
- Objectifs et résultats attendus de l’atelier